Netanyahou promet de frapper «tous les sites» du pouvoir iranien

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Le 14 juin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a intensifié la rhétorique contre l’Iran, déclarant que les forces israéliennes frapperaient « chaque site et chaque cible des ayatollahs ».Dans un discours télévisé, il a affirmé que l’opération Rising Lion, lancée dans la nuit du 12 au 13 juin, avait porté un « coup réel » au programme nucléaire iranien, visant des sites comme Natanz et éliminant des figures clés, dont le général Hossein Salami.Netanyahou profite de la guerre« Dans un avenir très proche, vous verrez nos avions dans le ciel de Téhéran », a-t-il ajouté, promettant une campagne prolongée pour neutraliser la menace iranienne, qu’il qualifie d’« existentielle » pour Israël. Benjamin Netanyahou a justifié cette escalade par la nécessité de prévenir un Iran nucléarisé, affirmant que Téhéran disposait de suffisamment d’uranium enrichi pour neuf ogives et pourrait produire une bombe en « quelques mois ».Il a invoqué le souvenir de l’Holocauste, insistant sur l’urgence d’agir pour éviter un « génocide nucléaire ». Cette offensive, planifiée depuis septembre 2024 après l’assassinat du leader du Hezbollah, avait été reportée en avril dernier sous la pression de Donald Trump, favorable à des négociations nucléaires avec l’Iran.L’Iran a riposté le 13 juin avec 150 missiles et drones, tuant au moins huit personnes en Israël et causant des dégâts à Tel Aviv. Le Premier ministre israélien a appelé les Iraniens à se soulever contre leur pouvoir, qu’il juge affaibli, tout en vantant le soutien de Donald Trump, qui a qualifié les frappes d’« excellentes ».Cependant, les États-Unis ont précisé que l’opération était « unilatérale », bien qu’ils aient aidé à intercepter des missiles iraniens. Cette posture belliqueuse intervient dans un contexte domestique tendu pour Benjamin Netanyahou, critiqué pour prolonger les conflits à des fins politiques.Malgré un large soutien en Israël, des voix, comme celle du député Ofer Cassif, dénoncent une décision motivée par des considérations électoralistes. À l’international, la majorité des membres de l'ONU appellent à la désescalade, craignant un conflit régional.