Londres évoque la possibilité d'un retour de la Russie au sein du G7

Wait 5 sec.

Dans une interview accordée à Times Radio le 24 février, Dan Jarvis, ministre britannique de l'Intérieur, a supposé que la réintégration de la Russie au G7 serait «une question à discuter avec les alliés internationaux». Dans le même temps, le ministre britannique de l'Intérieur a noté que cette question  serait «sans aucun doute» envisagée, mais seulement une fois le conflit en Ukraine terminé. «Notre position sur le G7 n'a pas changé. Nous ne pouvons pas accepter que la Russie rejoigne le G7 alors qu'elle a des forces […] en Ukraine», a souligné Dan Jarvis.Moscou a été exclu du G7 (alors appelé G8) en 2014 après le rattachement de la Crimée à la Russie. Le forum s'est transformé en G7, dont les membres sont actuellement le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon et les États-Unis.Le 14 février, Donald Trump a déclaré souhaiter que les Russes rejoignent le G7. Selon lui, cela a été «une erreur de les exclure». Commentant cette information, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a indiqué que le G7 «a perdu une grande partie de sa pertinence». «D’abord parce qu’il réunit des pays qui ne sont pas aujourd’hui des leaders du point de vue de la croissance, de différents paramètres de croissance économique et sociale : les centres de croissance se sont déplacés vers d’autres régions du monde», a-t-il ajouté, en révélant que Moscou est «beaucoup plus intéressé par une poursuite de notre travail constructif au sein du G20».La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a fait remarquer lors d'un briefing le 18 février que le G7, d'association dont l'objectif était de coordonner les positions sur les défis mondiaux, s'est transformé «en un organe visant à coordonner les mesures de pression contre les pays indésirables». Tel qu'il est aujourd'hui, le G7 est un format obsolète ayant perdu toute autorité.