Le 22 février, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré sur son compte X que les États-Unis allaient présenter le 24 février un projet de résolution à l'Assemblée générale de l'ONU sur le règlement du conflit en Ukraine. Une date qui coïncide avec l'entrée du conflit dans sa quatrième année.«Les États-Unis proposeront aux Nations unies une résolution historique que tous les membres de celles-ci devront soutenir afin de tracer la voie vers la paix», a-t-il déclaré dans son message. .@POTUS is committed to ending the Russia-Ukraine war. On Monday, three years since the Russia-Ukraine war, the U.S. will propose to the United Nations a landmark resolution the entire @UN membership should support in order to chart a path to peace. https://t.co/qf0dLYfmAj— Secretary Marco Rubio (@SecRubio) February 22, 2025Un communiqué de presse, publié la veille sur le site internet du département d'État américain, a également noté que le texte en passe d'être présenté reflétait le point de vue du président Trump selon lequel «l'ONU doit revenir à son objectif fondamental, inscrit dans la Charte des Nations unies, qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, y compris par le règlement pacifique des différends».«Nous sommes certains que le moment est venu de nous engager à mettre fin à la guerre. C’est notre chance de créer une impulsion réelle vers la paix», a également souligné la déclaration.La Russie propose son propre amendementCe 22 février, l'agence de presse RIA Novosti a affirmé que la Russie avait apporté un amendement au projet américain.Selon la même source, la version originale du projet contiendrait la formulation suivante : «Appelle à une fin rapide du conflit et appelle en outre à l'établissement d'une paix durable entre l'Ukraine et la Russie.» Des mots qui, selon l'amendement russe, devraient être suivis de «y compris en éliminant les causes profondes du conflit».Le 20 février, l'agence de presse Reuters a cité des sources diplomatiques selon lesquelles les États-Unis avaient refusé de coparrainer un projet de résolution de l'ONU soutenant l'intégrité territoriale de l'Ukraine et exigeant à nouveau que la Russie retire ses troupes. Cette résolution était soutenue par plus de 50 pays, selon l'agence.