Les autorités américaines ont interdit l'entrée sur le territoire national aux ressortissants de 12 pays, a annoncé la Maison Blanche dans une proclamation publiée le 4 juin. Cette liste comprend des pays tels que l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.Selon le document, ces pays sont considérés comme « déficients » en matière de contrôle et d'analyse et représentent un « risque très élevé » pour les États-Unis.Washington a également imposé une interdiction partielle d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays : le Togo, le Turkménistan, le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone et le Venezuela, car ils représenteraient également un risque élevé pour les États-Unis.La proclamation précise également que des exceptions sont prévues pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas en cours de validité, certaines catégories de visas et les personnes dont l’entrée sert les intérêts nationaux des États-Unis ».« Nous allons rétablir l’interdiction d’entrée sur le territoire – certains appellent cela "le travel ban de Trump" – pour maintenir les terroristes islamistes radicaux en dehors de notre pays, ce qui a été confirmé par la Cour suprême », indique le site de la Maison Blanche, citant le président américain Donald Trump.Ce n'est pas la première fois que l'administration Trump prend des mesures radicales à l'égard des ressortissants étrangers aux États-Unis. Lors de son premier mandat présidentiel, Trump avait déjà restreint le droit d'entrée des ressortissants d'autres pays, neuf pays figurant alors sur la liste : Cuba, l'Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen. Cependant, ce décret avait été ensuite annulé par son successeur Joe Biden immédiatement après son investiture.La politique de Donald Trump à l'encontre des ressortissants étrangers a également touché les établissements d'enseignement. Le 27 mai dernier, l'administration américaine a ordonné la suspension des visas étudiants étrangers pour l'université Harvard, visant à limiter l'inscription de 6 800 étudiants internationaux, Harvard accusée d'être un « foyer de libéralisme et d'antisémitisme ».