Countries: World, Australia, Canada, Cook Islands, Fiji, French Polynesia (France), Kiribati, New Zealand, Niue (New Zealand), Papua New Guinea, Réunion (France), Samoa, Tonga, United States of America Source: Pacific Community Please refer to the attached Map. Éléments nouveaux/faits marquants intervenus depuis la diffusion de la carte précédente sur PacNet, le 27 mai 2025 :DengueÎles Cook : Le 22 mai 2025, le ministère de la Santé a officiellement déclaré une épidémie de dengue à Rarotonga. Au 28 mai 2025, 17 cas de dengue avaient été signalés, dont 9 étaient considérés comme des cas actifs et 8 concernaient des patients entièrement rétablis. Le plus grand nombre de cas de dengue (6 des 17 cas) a été signalé à Tupapa. La transmission locale a été confirmée. Les sérotypes de la dengue qui circulent actuellement sont le virus de la dengue de type 1 (DENV-1) et le virus de la dengue de type 2 (DENV-2). Des réunions entre les parties concernées sont en cours, et un nettoyage à l’échelle de l’île ainsi qu’un traitement périfocal des gîtes larvaires se poursuivront pendant deux semaines. Aucune restriction de déplacement n’a été mise en place, mais des précautions sont conseillées. La population est invitée à éliminer les gîtes larvaires, à utiliser des répulsifs, à porter des vêtements à manches longues et à consulter un médecin en cas de symptômes. L’alerte rouge pour les sérotypes DENV-1 et DENV-2 est maintenue. – Sources : Cook Islands 2025 Dengue Type 1 - Outbreak, page consultée le 3 juin 2025.Fidji : Au 21 mai 2025, le ministère de la Santé et des Services médicaux avait déclaré 8 708 cas de dengue à l’échelle nationale, dont 4 357 cas dans la Division occidentale, 2 092 cas dans la Division centrale, 2 048 cas dans la Division Nord et 211 cas dans la Division orientale. Parmi ces cas, 1 768 patients ont été hospitalisés, ce nombre étant appelé à augmenter à mesure que les établissements de santé continuent de signaler des cas. Quatre (4) décès ont été attribués de manière avérée à la dengue. Les interventions ciblées se poursuivent, en particulier les recherches de cas de porte à porte, les traitements larvicides, les activités de lutte antivectorielle et les programmes de sensibilisation du public. Le sérotype responsable de la flambée en cours est le virus de la dengue de type 2 (DENV-2). L’alerte rouge pour le sérotype DENV-2 est maintenue. – Source : communication personnelle avec le point de contact sur place etPublic Health Advisory: Dengue Fever Preparedness and Response, page consultée le 3 juin 2025.Polynésie française : Au cours de la semaine 21, 55 nouveaux cas de dengue (51 confirmés et 4 probables) ont été signalés. Depuis le 27 novembre 2023, 2 086 cas ont été enregistrés, dont 1 874 cas confirmés et 212 cas probables. Quatre nouvelles hospitalisations ont été recensées au cours de la semaine 21. Par rapport à la semaine 20, le taux de positivité a diminué et le taux d’hospitalisation a augmenté. L’alerte bleue pour le sérotype DENV-1 est maintenue. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française no 19 – 2025, communiqué au point de contact le 3 juin 2025.Kiribati : Le 24 avril 2025, le ministère de la Santé de Kiribati a déclaré une épidémie de dengue après une augmentation significative du nombre de cas confirmés. Au 29 mai 2025, il avait signalé au total 55 cas confirmés, 225 cas suspects et 34 personnes hospitalisées, 29 d’entre elles étant sorties de l’hôpital. Les sujets infectés ont entre 8 mois et 84 ans, la plupart étant âgés de 3 à 9 ans et de 20 à 39 ans. Sur l’ensemble des cas déclarés, 43 % sont des femmes et 57 % sont des hommes. Les sérotypes responsables de la flambée en cours sont le virus de la dengue de type 1 (DENV-1) et le virus de la dengue de type 2 (DENV-2), qui ont été identifiés par le Laboratoire de référence pour les maladies infectieuses de l’État de Victoria (VIDRL), à Melbourne (Australie). Le ministère de la Santé s’emploie activement à sensibiliser la population sur les réseaux sociaux au moyen d’affiches, de communiqués de presse et de vidéos. Il poursuit les investigations épidémiologiques, la recherche des cas de porte à porte dans les zones à haut risque et l’élimination des gîtes larvaires. Il conseille également à la population de veiller à la propreté et à la salubrité de l’environnement. L’alerte rouge pour les sérotypes DENV-1 et DENV-2 est maintenue. – Source : Rapport de situation sur l’épidémie de dengue no 6 (29 mai 2025), communiqué au point de contact le 29 mai 2025.Samoa : Au 26 mai 2025, le ministère de la Santé avait fait état de 56 nouveaux cas de dengue confirmés en laboratoire au cours de la semaine 21 (du 19 au 25 mai 2025), ce qui porte à 166 le nombre total de cas confirmés (1 décès) depuis la déclaration de l’épidémie, le 17 avril 2025. La plupart d’entre eux (76 %), autant d’hommes que de femmes, ont été recensés sur l’île d’Upolu. Les cas sont en majorité concentrés dans la zone urbaine d’Apia et dans le nord-ouest d’Upolu, la plus forte incidence étant observée chez les personnes âgées de moins de 20 ans (74 %). Parmi les sujets infectés, 22 % ont été hospitalisés (95 % d’entre eux ont quitté l’hôpital). Sur les 20 cas dont les sérotypes ont été confirmés, 85 % sont de sérotype DENV-1 et 15 % de sérotype DENV-2. Le ministère de la Santé poursuit sa collaboration avec différents secteurs en adoptant une démarche faisant intervenir l’ensemble des pouvoirs publics par l’intermédiaire du Comité chargé de la lutte antivectorielle intégrée. Les interventions se concentrent actuellement sur l’élimination des gîtes larvaires et les mesures d’assainissement de l’environnement, la poursuite des actions de communication sur les risques et les mesures de prévention de la dengue dans tous les médias. La population est vivement encouragée à porter des vêtements à manches longues pour limiter le risque d’infection, à utiliser des moustiquaires et des répulsifs, à rester vigilante en cas de symptômes graves et à consulter immédiatement un médecin si nécessaire. L’alerte rouge pour les sérotypes DENV-1 et DENV-2 est maintenue. – Source : Rapport de situation sur l’épidémie de dengue no 6 (26 mai 2025), communiqué au point de contact le 29 mai 2025.Tonga : Au 2 juin 2025, le ministère de la Santé avait déclaré 9 nouveaux cas de dengue, ce qui porte à 824 le nombre total de cas confirmés depuis la déclaration de l’épidémie, le 19 février 2025. Les sujets infectés sont principalement des personnes âgées de 10 à 19 ans. Trois décès liés à la dengue ont été signalés à ce jour et 3 patients sont actuellement hospitalisés dans un état stable. Les autorités poursuivent les investigations épidémiologiques, les activités de lutte antivectorielle dans les zones les plus touchées et les actions de sensibilisation, et invitent les habitants à éliminer les gîtes larvaires, à adopter des mesures de protection et à consulter un médecin en cas de symptômes sévères. Le sérotype responsable de la flambée en cours est le virus de la dengue de type 2 (DENV-2), qui a été détecté par le Laboratoire de référence pour les maladies infectieuses de l’État du Victoria (VIDRL), à Melbourne (Australie). L’alerte rouge pour le sérotype DENV-2 est maintenue. – Source : Rapport de situation sur l’épidémie de dengue no 56 (2 juin 2025), communiqué au point de contact le 3 juin 2025.GrippePolynésie française : Au cours de la semaine 21, 19 nouveaux cas de grippe (1 de type A et 12 de type B) ont été signalés. Parmi ces cas, 6 ont fait l’objet d’une hospitalisation. Au total, 757 cas de grippe ont été notifiés depuis la semaine 3, dont 184 hospitalisations et 12 décès. Le taux de positivité a augmenté et le taux d’hospitalisation est resté relativement stable pendant la période considérée. Au cours des quatre dernières semaines, la grippe B est devenue la souche prédominante en circulation. L’alerte bleue à la grippe B est maintenue. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française no 19 – 2025, communiqué au point de contact du Groupe de coordination du ROSSP le 3 juin 2025.CoquelucheNouvelle-Zélande : Au cours de la semaine qui s’est achevée le 23 mai, le nombre hebdomadaire de cas de coqueluche a augmenté et s’est établi à 50, contre 45 au cours de la semaine ayant pris fin le 16 mai, ce qui porte à 1 326 le nombre total de cas signalés depuis le début de l’année 2025. Selon le dernier rapport de l’Institute of Environmental Science and Research (ESR), 2 361 cas confirmés, probables et suspects ont été recensés dans le pays depuis le début de l’épidémie, le 19 octobre 2024. Parmi eux, on dénombre 206 hospitalisations (soit 9,1 %), dont 96 sur les 198 cas détectés chez des nourrissons de moins d’un an (soit 49 %) et 1 décès. L’alerte bleue est maintenue. – Sources : Pertussis dashboard et Pertussis Report 19 April–16 May 2025, pages consultées le 3 juin 2025.Autres informations :ChikungunyaÎle de La Réunion : L’épidémie de chikungunya a reculé depuis la semaine 17 (du 21 au 27 avril), mais la circulation du virus demeure active. Entre le 19 et le 25 mai 2025, 3 800 consultations et 62 passages aux urgences ont été enregistrés. Depuis le début de l’année, 193 300 consultations, 2 743 passages aux urgences, 391 hospitalisations et 15 décès liés au chikungunya ont été recensés. La campagne de vaccination a démarré le 7 avril et reste ouverte à toutes les personnes de 18 à 64 ans présentant des comorbidités. Les autorités sanitaires insistent sur la nécessité d’un suivi jusqu’à 72 heures après la vaccination afin de repérer d’éventuelles réactions allergiques, et recommandent de consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes. Elles appellent vivement les personnes se rendant à La Réunion à faire preuve d’une vigilance accrue. Il est conseillé aux visiteurs de prendre des mesures de prévention contre les piqûres de moustique, notamment en utilisant des répulsifs contre les insectes, en portant des vêtements à manches longues et en optant pour des hébergements équipés de moustiquaires aux fenêtres ou disposant de la climatisation. Les voyageurs de retour de La Réunion peuvent être susceptibles d’introduire le chikungunya dans d’autres régions où les moustiques vecteurs Aedes sont présents. Il est recommandé à ces voyageurs de surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, douleurs articulaires, éruption cutanée) jusqu’à deux semaines après leur retour et de consulter un médecin en cas de symptômes. – Sources : Chikungunya : Les autorités sanitaires retirent les personnes de 65 ans et plus des cibles de la campagne de vaccination contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ à La Réunion et à Mayotte et Chikungunya à La Réunion : semaine 19 au 25 mai 2025, pages consultées le 3 juin 2025.RougeoleAustralie : Entre le 1er janvier et le 27 mai 2025, 77 cas ont été signalés, pour la plupart chez des personnes non vaccinées ou ne connaissant pas leur statut vaccinal avec certitude. Les cas se trouvent pour la plupart dans l’État du Victoria (31 cas), en Nouvelle-Galles-du-Sud (21 cas) et en Australie-Occidentale (19 cas). L’agglomération de Melbourne est exposée à un risque accru de rougeole, qui vient s’ajouter au risque persistant d’importation de la maladie dans l’État du Victoria par des voyageurs. Les personnes s’étant rendues dans l’agglomération de Melbourne au début du mois de mai ont été invitées à surveiller l’apparition éventuelle de symptômes de la rougeole jusqu’à 18 jours après l’exposition et à consulter leur médecin en cas de symptômes. – Sources : AHPC statement on measles,National Communicable Disease Surveillance Dashboard et New locally acquired measles cases in Victoria, pages consultées le 3 juin 2025.Canada : Au Canada, 244 nouveaux cas de rougeole (233 confirmés et 11 probables) ont été signalés pendant la semaine 21 (du 18 au 24 mai 2025), ce qui porte à 2 755 le nombre total de cas (2 429 confirmés et 326 probables) dans neuf juridictions (Alberta, Colombie-Britannique, Île-du-Prince-Édouard, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Ontario, Québec, Saskatchewan, et Territoires du Nord-Ouest). – Source : Rapport hebdomadaire de surveillance de la rougeole et de la rubéole, page consultée le 3 juin 2025.États-Unis : Aux États-Unis, les Centres de lutte contre la maladie avaient recensé au total 1 088 cas de rougeole dans 33 juridictions au 29 mai, 92 % de ces cas étant liés à 14 flambées épidémiques. Parmi les personnes infectées, pour la plupart non vaccinées (96 %), 12 % ont été hospitalisées. Trois décès ont été confirmés. Les 33 juridictions concernées sont les suivantes : Alaska, Arkansas, Californie, Colorado, Dakota du Nord, Floride, Géorgie, Hawaii, Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Kentucky, Louisiane, Maryland, Michigan, Minnesota, Missouri, Montana, Nebraska, New Jersey, État de New York, ville de New York, Nouveau-Mexique, Ohio, Oklahoma, Pennsylvanie, Rhode Island, Tennessee, Texas, Vermont, Virginie et Washington. – Source : Measles Cases and Outbreaks, page consultée le 3 juin 2025.CoquelucheGuam : Au 30 mai 2025, le Département de la santé publique et des services sociaux de Guam avait recensé un (1) cas de Bordetella pertussis confirmé en laboratoire. Le sujet infecté est un enfant non vacciné de 9 mois. Il s’agit du premier cas de coqueluche confirmé en laboratoire de l’année 2025, et du troisième cas confirmé en laboratoire des 12 derniers mois. Une investigation épidémiologique du cas et une recherche des contacts ont été engagées en vue de déterminer l’origine de l’exposition – Source : communiqué de presse PR25-81 DPHSS CONFIRMS ONE CASE OF PERTUSSIS IN GUAM, publié sur PacNet le 30 mai 2025.Maladie à virus ZikaHawaii : Le Département de la santé d’Hawaii mène des investigations sur un cas confirmé de maladie à virus Zika lié à un voyage, sur l’île d’Oʻahu, ainsi que sur deux personnes susceptibles d’avoir été exposées. Le dernier cas de maladie à virus Zika à Hawaii lié à un voyage avait été signalé en 2019. Les signalements de cas liés à un voyage étaient plus fréquents à Hawaii entre 2015 et 2019, lorsque le virus Zika circulait à l’échelle mondiale, avec un pic à 25 cas en 2017. Aucun cas autochtone n’a été recensé à Hawaii. Les équipes de lutte antivectorielle interviennent dans les zones touchées, et la population est exhortée à prendre des précautions pour éviter les piqûres de moustique et réduire la formation de gîtes larvaires. Le virus Zika cause généralement des symptômes légers, mais une infection de la femme enceinte peut entraîner d’importantes malformations congénitales et de graves complications pendant la grossesse. – Source : DOH Investigating Travel-related Zika Case on Oʻahu, page consultée le 3 juin 2025.