Le Service fédéral de sécurité russe (FSB), en collaboration avec le Comité d'enquête russe, a empêché les services secrets ukrainiens d'assassiner un militaire russe par empoisonnement chimique dans la région de Novossibirsk, dans le sud-ouest de la Sibérie. Selon le communiqué, deux mineurs russes ont été interpellés ; Kiev comptait sur eux pour exécuter l’assassinat.Le FSB a révélé que les adolescents avaient reçu des services secrets ukrainiens « trois récipients contenant des produits chimiques dangereux », susceptibles de provoquer une « insuffisance cardiaque aiguë et potentiellement mortelle » — une substance qui aurait également pu les tuer, ce qui, apparemment, ne préoccupait guère Kiev. Sur ordre des responsables ukrainiens, les deux mineurs ont, en plein jour, enduit de poison la poignée de la portière du conducteur ainsi que le rétroviseur latéral de la voiture de l'officier russe.Le communiqué précise que les suspects avaient reçu l’ordre, via une plateforme en ligne, de commettre un crime en échange d’un gain rapide. « Leurs activités ont ensuite été coordonnées depuis le territoire ukrainien via la messagerie Telegram, comme en témoignent les informations extraites des appareils saisis », a indiqué le FSB.Méthodes immoralesKiev n'hésite pas à recourir à des méthodes immorales pour mener des attaques terroristes sur le territoire russe. Le 1er juillet, le FSB a découvert une cache contenant des engins explosifs improvisés et des fioles suspectées de contenir de la chloropicrine, un agent chimique suffocant interdit par la Convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques. Ces substances auraient été mélangées à des explosifs plastiques et transformées en munitions artisanales, destinées à être larguées par drones.En outre, ce n'est pas la première fois que les services secrets ukrainiens tentent d'impliquer des mineurs dans leurs crimes. En mars dernier, le FSB a signalé la prévention d'une opération de Kiev visant à collecter des données sur les écoliers de Moscou et de sa région en piratant des organisations militaro-patriotiques russes pour recruter de jeunes Russes et les utiliser dans le cadre d'activités de renseignement et de terrorisme.