Le parquet précise que l’enquête préliminaire, ouverte ce lundi 25 août, se concentre sur le chef d'accusation « fourniture en bande organisée de plateforme en ligne illicite ».L’objectif est de déterminer si Kick a sciemment permis la diffusion de contenus portant atteinte à l’intégrité physique des personnes et si elle a respecté ses obligations de signalement auprès des autorités en cas de risque pour la vie ou la sécurité des utilisateurs.Une violation de ces obligations peut entraîner, en cas de réunion en bande organisée, jusqu’à dix ans de prison et un million d’euros d’amende.Clara Chappaz prend position contre KickParallèlement, la ministre déléguée au Numérique, Clara Chappaz, a indiqué son intention de poursuivre Kick pour manquement à ses obligations. Selon elle, la plateforme n’a pas pris les mesures nécessaires pour interrompre la diffusion de contenus dangereux, ce qui constitue, selon la ministre, une infraction à la loi sur la confiance dans l’économie numérique. Le @parquetdeParis en concertation avec le parquet de Nice ouvre une enquete pour administration de plateforme diffusant des contenus illicites en violation de ses obligations, en bande organisée. #kick#jeanpormanovepic.twitter.com/ty7HL1HiLQ— Parquet de Paris (@parquetdeParis) August 26, 2025Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, est décédé le 18 août à Contes, près de Nice, alors qu’il était filmé en direct avec un autre individu, tous deux victimes de violences et d’humiliations infligées par deux autres personnes pendant plus de douze jours de diffusion. Le procureur de Nice a précisé que l’autopsie a exclu toute intervention extérieure, et que les causes exactes du décès, d’origine médicale ou toxicologique, restent à déterminer.