De plus en plus de responsables politiques réclament la démission d’Emmanuel Macron

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La crise politique française s’intensifie avec une vague d’appels à la démission d’Emmanuel Macron, portée par des figures de bords opposés allant des Insoumis au Rassemblement national en passant par des personnalités écologistes et LR.Motion de destitution et appels à la démissionJean-Luc Mélenchon, meneur de La France insoumise (LFI), a relancé l’offensive en annonçant une motion de destitution contre le président le 23 septembre 2025, après une tentative infructueuse en 2024. « La priorité reste le départ d’Emmanuel Macron. Il est responsable de la crise », a-t-il déclaré sur France Inter, dénonçant une politique favorisant les privilégiés et plaidant pour une élection présidentielle anticipée. Les insoumis sont prêts à gouverner. Un premier ministre insoumis marquerait la fin de la souffrance.La priorité reste le départ d’Emmanuel Macron. Il est responsable de la crise.Le peuple français doit choisir entre la politique de l’offre et celle de la relance écologique… pic.twitter.com/8wPfVZwHRz— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) August 26, 2025LFI, qui soutient le mouvement « Bloquons tout » pour le 10 septembre, cherche à transformer la mobilisation en un front anti-Macron.Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), rejoint ce chœur discordant, réclamant « soit une dissolution, soit une démission » pour sortir de l’« impasse institutionnelle ». Invité sur TF1, il a annoncé que le RN votera contre la confiance au gouvernement Bayrou le 8 septembre, dénonçant un « immobilisme » nuisible. Il est urgent de rompre avec la politique menée.Il n'y a qu'une possibilité pour sortir de l'impasse : d'en revenir aux urnes.Emmanuel Macron doit prononcer soit la dissolution de l'Assemblée nationale, soit remettre sa démission. pic.twitter.com/yTUkxkvKL9— Jordan Bardella (@J_Bardella) August 26, 2025Le RN se prépare déjà à une éventuelle dissolution, en réunissant son bureau de campagne le 1er septembre. Côté LR, Jean-François Copé, ancien patron de l’UMP et maire de Meaux, a surpris en appelant Emmanuel Macron à programmer sa démission pour mai 2026 après les municipales, dans un entretien au Figaro.Il propose un « geste gaullien » pour redonner la parole aux Français et éviter une crise financière, tout en soutenant le vote de confiance à Bayrou pour des raisons de cohérence.Cependant, ces appels se heurtent à des résistances. Le Parti socialiste, par la voix de Boris Vallaud, rejette l’idée d’une démission tout en refusant la confiance à Bayrou, préférant un « changement de politique ». Les écologistes, comme Sandrine Rousseau, estiment le départ de Macron « inéluctable » mais plaident pour un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP). Emmanuel Macron exclut toute démission comme il a pu le dire dans le JDNews, assumant sa responsabilité dans la dette tout en appelant les forces politiques à trouver un compromis.Cette convergence inattendue autour d’une volonté de voir le président démissionner révèle une fracture profonde. Si le vote de confiance échoue le 8 septembre, la France risque une nouvelle crise institutionnelle, entre dissolution et instabilité parlementaire, dans un climat d’incertitude économique et sociale.