Le mouvement GenZ 212, qui regroupe des jeunes mobilisés autour de revendications sociales et politiques, a annoncé le 13 octobre la tenue de nouvelles manifestations pacifiques dans plusieurs villes du royaume le 18 octobre. L’appel a été lancé à la suite d’un vote interne et de ce que le collectif décrit comme des « discussions responsables ».Dans son communiqué, le mouvement affirme vouloir « poursuivre la voie de la protestation pacifique et élargir ses formes », tout en invitant « l’ensemble des jeunes du Maroc et des citoyens » à y participer massivement. Les revendications demeurent inchangées : un enseignement et un système de santé de qualité pour tous, la lutte contre la corruption et la reddition des comptes, ainsi que la libération immédiate des détenus d’opinion arrêtés pour leur participation à des actions pacifiques.Le texte mentionne également le développement d’une campagne de boycott lancée précédemment, dont les objectifs et les modalités doivent être précisés progressivement. Aucune marque ni entreprise n’est citée, mais selon des images et témoignages recueillis lors de précédentes manifestations, certaines pancartes visaient notamment le groupe Afriquia, filiale du conglomérat Akwa, détenu en grande partie par la famille du chef du gouvernement Aziz Akhannouch.Le mouvement, né sur les réseaux sociaux, affirme vouloir poursuivre ses activités dans un cadre pacifique et citoyen, combinant actions de terrain et campagnes de sensibilisation. « Chaque citoyen marocain est concerné par cette cause pour la dignité », conclut le communiqué.Des équipes locales sont actuellement mobilisées pour préparer la journée du 18 octobre, présentée par GenZ 212 comme une nouvelle étape d’un mouvement qui se veut national, transversal et sans affiliation partisane.