L’Afrique du Sud a admis dans la soirée du 12 novembre, 130 Palestiniens arrivés à l’aéroport international O.R. Tambo en provenance du Kenya, après un premier refus d’entrée lié à l’absence de documents requis, a annoncé, le 14 novembre, la Border Management Authority (BMA).Selon la BMA, un groupe de 153 voyageurs palestiniens a atterri à Johannesburg à bord d’un vol affrété par Global Airways. Les autorités ont expliqué qu’ils n'avaient pas précisé la durée ni le lieu de leur séjour et qu'ils ne disposaient pas des tampons de sortie attestant de leur point d’embarquement, deux exigences prévues par la réglementation sud-africaine.« Après leur échec au contrôle d’immigration et en l’absence de toute demande d’asile, l’entrée leur a d’abord été refusée », a déclaré le commissaire de la BMA, Michael Masiapato, dans un communiqué.Intervention décisive de l’organisation « Gift of the Givers »La situation a été débloquée dans la soirée du 12 novembre, après que le ministère de l’Intérieur a reçu une correspondance de l’organisation humanitaire « Gift of the Givers », qui s’est engagée à héberger les Palestiniens durant leur séjour. Entre-temps, 23 d’entre eux avaient déjà poursuivi leur voyage vers d’autres destinations, laissant 130 personnes finalement admises et placées sous la responsabilité de l’organisation.La BMA a rappelé que les Palestiniens bénéficiaient d’une exemption de visa de 90 jours en Afrique du Sud, sous réserve de se conformer aux conditions d’entrée.L'absence de tampons serait une pratique israélienne selon l'ONGUn communiqué de l’organisation humanitaire « Gift of the Givers » a salué l’intervention rapide du ministère sud-africain des Relations internationales, qui a facilité l’admission des Palestiniens après leur arrivée à Johannesburg. L’ONG a précisé que la Border Management Authority avait appliqué la réglementation en refusant l’entrée aux voyageurs dépourvus de tampons de sortie, tout en affirmant que l’absence de ces tampons résultait, selon elle, de pratiques israéliennes.Elle a également remercié les autorités pour avoir levé cette exigence sur la base de considérations humanitaires. « Gift of the Givers » a indiqué qu’elle prendrait en charge l’accueil et l’assistance des Palestiniens, en coordination avec plusieurs partenaires de la société civile et des équipes mobilisées pour un soutien juridique et médical.