Ce vendredi 14 novembre, vers 14h35, un homme de 44 ans a été blessé par balle à la gare Montparnasse, à Paris. Il était attendu par la police à sa descente d’un train en provenance de Rennes. Le suspect, visé par une enquête pour violences conjugales, avait menacé de s’en prendre à son ex-compagne.À son arrivée sur le quai, il a refusé d’obtempérer. D’après Franceinfo, il tenait un couteau en main et s’est mis à s’auto-mutiler, se portant des coups à la gorge. Un agent de la brigade des réseaux ferrés a alors fait usage de son arme et l’a atteint à la jambe. L’homme s’est ensuite effondré, grièvement blessé, et a été pris en charge en urgence absolue. Son pronostic vital est engagé.Un autre individu, un voyageur de 53 ans, a également été touché au pied par un éclat de balle. Il a été évacué en urgence relative. Aucun autre blessé n’est à déplorer.Panique dans la gareLa scène a provoqué un mouvement de panique parmi les voyageurs. Plusieurs témoins ont rapporté avoir entendu un ou deux coups de feu, suivis d’un vent de panique sur les quais. Interrogé par Radio France, un voyageur explique que « les gens se sont mis à courir » tandis qu’un autre, déclare : « J’ai encore les mains qui tremblent ».Une partie de la gare a été évacuée par mesure de précaution. Un périmètre de sécurité a été établi et la circulation des trains a été brièvement perturbée. D’après la SNCF, les quais 1 à 9 ont été fermés temporairement, tandis que plusieurs équipes de secours — pompiers, Samu, ambulances — ont été déployées sur place.Enquêtes en coursDeux enquêtes ont été ouvertes. La première, confiée au 3ᵉ district de police judiciaire, porte sur les faits reprochés à l’homme, à savoir une tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique. La seconde, menée par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), doit faire la lumière sur les conditions d’usage de l’arme à feu par le policier.Le parquet de Paris a rapidement écarté toute piste terroriste. L’enquête se concentre sur le contexte familial du suspect et sur la légitimité de la riposte policière. À ce stade, l’homme est toujours hospitalisé dans un état critique. Aucune information supplémentaire n’a été communiquée sur son état ou l’évolution des procédures en cours.