Une tentative d’attentat visant le chef de la diplomatie iranienne a été déjouée en pleine escalade militaire entre l’Iran et Israël. C’est ce qu’a révélé Abbas Araghchi, dans une interview accordée à la télévision iranienne.Selon les propos du ministre rapportés ce 27 juillet, « une bombe a été plantée dans une maison située en face de la nôtre, mais elle a été découverte avant d’exploser ». L’attentat aurait été planifié pendant la guerre de 12 jours déclenchée par Israël dans la nuit du 13 juin, sous prétexte d’une prétendue activité nucléaire secrète de l’Iran.Parallèlement à cette menace directe, Araghchi a également rapporté que des drones israéliens avaient été repérés à plusieurs reprises, lors de son déplacement en Turquie les 21 et 22 juin pour participer à une réunion de l’Organisation de la coopération islamique. Les mesures de sécurité prises incluaient l’extinction des téléphones portables de l’équipe d’Araghchi.Une guerre soutenue par les États-UnisDurant ce conflit, Israël a mené une série de bombardements ciblés contre des infrastructures militaires iraniennes, incluant des installations nucléaires à Natanz, Fordo et Ispahan. Les États-Unis ont participé à ces frappes le 22 juin, provoquant une réaction immédiate de Téhéran. Le 23 juin, l’Iran a répliqué en bombardant la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, tout en informant Washington à l’avance pour éviter des pertes humaines.D’après les révélations de Iran International, Israël avait planifié une offensive finale visant à renverser le pouvoir iranien, jusqu’à l’intervention américaine qui a imposé un arrêt brutal de l’opération.Des pertes lourdes et une riposte contrôléeLes autorités iraniennes maintiennent que cette guerre a été déclenchée sans fondement légitime, et que les attaques israéliennes ont entraîné la mort de centaines de civils et de scientifiques, tandis que les représailles iraniennes ont tué 27 civils israéliens.Dans ce contexte, la tentative d’assassinat présumée contre Abbas Araghchi s’inscrit dans un plan plus large visant à affaiblir la direction politique et militaire de la République islamique. Les accusations portées confortent la position de Téhéran sur la scène internationale et rappellent que, malgré les pressions occidentales, l’Iran continue de défendre sa souveraineté et ses propres choix politiques.