«Racisme généralisé» dans la police : Gabrielle Cathala provoque un tollé en France

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Le 30 juillet 2025, Gabrielle Cathala, députée La France insoumise (LFI) de la 6e circonscription du Val-d’Oise, a déclenché une controverse en accusant la police française de « racisme généralisé » lors d’une interview sur RMC.Invitée à commenter la lutte contre les discriminations, l’élue, récemment rentrée en France après son expulsion d’Israël pour sa participation à la flottille Handala visant à briser le blocus de Gaza, a affirmé que ce climat dissuade les victimes de porter plainte, car « elles savent qu’elles ne seront sûrement pas écoutées ».Elle a ajouté que « ce sera leur parole contre celle de quelqu’un d’autre », soulignant un manque de confiance dans le système judiciaire et policier. Ces déclarations s’inscrivent dans une série de critiques de LFI contre les forces de l’ordre, après celles de Thomas Portes et Antoine Léaument dénonçant un « racisme structurel ».« Les magistrats seront ravis de perdre leur temps »La sortie de Gabrielle Cathala a provoqué un tollé. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé sur X qu’il allait porter plainte contre elle, au nom des « policiers de France », qualifiant ses propos d’« inacceptables ».Naïma Moutchou, députée Horizons du Val-d’Oise, a répliqué sur X, invitant Gabrielle Cathala à « dire ça en face aux policiers » qui interviennent sous tension, dénonçant une insulte collective.Le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure a ironisé sur l’« expertise » de l’élue. Gabrielle Cathala a répondu sur X, critiquant une « procédure inutile » qui mobilisera des fonds publics, affirmant que « les magistrats seront ravis de perdre leur temps ».Des propos qui s’inscrivent dans une ligne assuméeCe n’est pas la première polémique de l’élue. Elle avait déjà provoqué une controverse en déclarant que « les Palestiniens ont le droit de choisir le Hamas », tout en qualifiant ce choix de « déplorable ».Ce débat reflète une polarisation croissante en France sur les questions de racisme et de sécurité. Les soutiens de Cathala, notamment au sein de LFI, défendent son droit à pointer des dysfonctionnements systémiques, tandis que ses détracteurs l’accusent de généralisation abusive et de stigmatisation des forces de l’ordre.