La conférence de l'ONU sur la solution à deux États marquée par l’absence d’Israël et des États-Unis

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Le 28 juillet 2025, une conférence internationale coprésidée par la France et l’Arabie saoudite s’est ouverte à l’ONU à New York pour relancer la solution à deux États, visant la coexistence d’un État palestinien et d’Israël.Cet événement, bien que symbolique, a été éclipsé par le boycott des États-Unis et d’Israël, soulignant les fractures géopolitiques autour du conflit israélo-palestinien. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a défendu l’initiative, déclarant : « La reconnaissance de la Palestine est un pas vers la justice et la paix, et cette conférence pose les bases d’un avenir où deux États vivront côte à côte. »Les pays arabes favorables au désarmement du HamasIl a insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu à Gaza et d’un corridor humanitaire, tout en saluant l’engagement de plusieurs pays arabes à condamner le Hamas pour la première fois. Le boycott américain, sous l’administration Trump, a été particulièrement remarqué. Sur le réseau Truth Social, Donald Trump a critiqué la conférence, la qualifiant de « mascarade anti-israélienne » et affirmant : « Les Nations unies gaspillent leur temps avec des idées utopiques qui récompensent le terrorisme. »Cette position reflète le soutien indéfectible de Trump à Israël, déjà exprimé lors de son premier mandat par le déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem. Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, n’a pas commenté directement la conférence, mais son gouvernement a réitéré son opposition à la solution à deux États, qualifiant la reconnaissance de la Palestine par la France de « provocation irresponsable ».Cette absence a affaibli l’impact de l’événement, initialement prévu en juin mais reporté en raison d’une escalade régionale entre Israël et l’Iran. Malgré ces tensions, 142 pays, dont la France, l’Espagne et l’Irlande, soutiennent la Palestine. D’autres États européens, non précisés, envisagent de suivre. L’ONU, par la voix d'Antonio Guterres, a réaffirmé que la solution à deux États reste « la seule voie viable ». La conférence, bien que symbolique face à l’enlisement du processus de paix, a permis des avancées diplomatiques, comme l’appel arabe au désarmement du Hamas.