AGI - Le gouvernement égyptien a signé un protocole de coopération avec l'institut italien ITS Nuove Tecnologie della Vita, en vue d’établir et développer cinq écoles de technologie appliquée spécialisées dans le secteur de l’électricité. L’annonce a été faite par les services du Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, qui a assisté à la cérémonie de signature à New Alamein, en présence de l’ambassadeur d’Italie au Caire, Michele Quaroni. Les nouvelles écoles, qui devraient ouvrir leurs portes à partir de l’année académique 2025-2026, appliqueront des normes internationales de qualité dans les domaines de la production, du transport et de la distribution d’énergie électrique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé le 24 avril dernier entre le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, et son homologue égyptien en charge de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Esmat, pour renforcer la coopération dans le secteur de la transition énergétique. Pour le Premier ministre Madbouly, cet accord constitue une étape importante dans la stratégie de modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, destinée à former une main-d'œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux besoins du marché du travail national et international, en particulier dans les secteurs stratégiques de l’électricité et des énergies renouvelables. L’ambassadeur Quaroni a souligné que cette signature reflète l’importance croissante que les autorités égyptiennes accordent à la formation professionnelle et à la coopération éducative avec l’Italie. Il a rappelé que l’éducation constitue un axe central du partenariat bilatéral dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, qui vise à renforcer les échanges humains, techniques et économiques. Ce partenariat est également appelé à faciliter l’entrée sur le marché italien de travailleurs qualifiés formés en Égypte, tout en stimulant les investissements industriels transméditerranéens. Le ministre égyptien de l’Éducation, Mohamed Abdel Latif, a précisé que son ministère met en œuvre une stratégie nationale visant à moderniser l’enseignement technique, en alignant les programmes de formation sur les besoins réels du marché. L’objectif est d’élargir le réseau des écoles de technologie appliquée et d’introduire de nouvelles spécialisations pratiques, en soutien au développement industriel du pays. "Cette coopération marque un tournant majeur dans la formation d’une nouvelle génération de techniciens hautement qualifiés, capables de contribuer activement à la croissance économique nationale", a-t-il déclaré. De son côté, le ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Esmat, a souligné que la mise en place d’un réseau énergétique intelligent et l’expansion des sources renouvelables exigent des compétences spécifiques et actualisées. Le protocole signé vise donc à former des techniciens capables d’évoluer dans un secteur en pleine transformation et selon les standards internationaux. La durée des études dans ces établissements variera entre trois et cinq ans. Le protocole prévoit également des mesures concrètes pour améliorer la qualité de l’enseignement technique, réduire le chômage en créant de véritables débouchés professionnels et renforcer l’économie en dotant la jeunesse égyptienne de compétences adaptées aux exigences du XXIe siècle.