Country: Central African Republic Source: UN High Commissioner for Refugees Please refer to the attached file. Faits saillantsTout au long du mois de juin, l'insécurité est restée préoccupante dans la préfecture de la Vakaga, près de la frontière soudanaise, où des groupes armés non étatiques (GANE) et des bandits de grand chemin ont maintenu des points de contrôle illégaux pour prélever des taxes, dévaliser des passagers et convois, et entraver l’accès humanitaire. Les violations des droits humains commises contre des civils — agressions, arrestations arbitraires et extorsions — demeurent alarmantes.Le 14 juin, des rumeurs d’attaques imminentes dans les villages de Sissi et Guede, à environ 12 km de Birao, combinées à un climat général d’insécurité, ont poussé quelque 750 personnes (150 ménages) à fuir préventivement vers Birao, où elles sont actuellement accueillies par la communauté hôte. Par ailleurs, plus de 2 100 personnes déplacées internes (PDI) en provenance de villages situés le long de l’axe Takamala–Boromata sont également arrivées à Birao, bien que certaines aient commencé à regagner leurs localités.À Korsi, quartier des réfugiés de Birao (Vakaga), les conditions d’approvisionnement en eau et d’assainissement ne se sont pas améliorées en juin. La quantité d’eau disponible restait en moyenne autour de 10 litres par personne et par jour, bien en deçà de la norme Sphère de 15 litres. Aucune nouvelle latrine n’a été construite depuis février. Avec seulement 393 latrines (construites par NOURIIR, partenaire du HCR, et TGH, partenaire de l’UNICEF) et l’arrivée continue de nouveaux déplacés, le ratio latrines/personnes a atteint 67, dépassant largement le seuil d’urgence de 50 personnes par latrine. Plus de 12 100 personnes n’ont toujours pas accès à un assainissement adéquat, soulignant l’urgence de construire au moins 722 latrines supplémentaires. TGH et le partenaire de’ ONU Femmes, All for Peace and Dignity (APADE), poursuivent la construction d’installations d’eau et d’assainissement supplémentaires.