La Russie ne se laissera pas «assujettir» : le président de la Douma évoque un nouvel échec de l’Occident, comme en 1945

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Les adversaires de la Russie ne pourront pas « assujettir » Moscou, tout comme ils ont échoué il y a 80 ans pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré Viatcheslav Volodine, président de la Douma d'État (chambre basse du Parlement russe), lors d'une session tenue le 23 juillet. Dénonçant la pression exercée par « toute la puissance des pays de l’OTAN, pour qui le peuple ukrainien n’est qu’un consommable », il a martelé : « On ne peut pas nous intimider, nous faire fléchir, nous détruire. »Volodine a dénoncé l'instrumentalisation du peuple ukrainien par les pays européens, qu’il a qualifiée de « tragédie ». « Voilà ce qui se passe quand des nazis arrivent au pouvoir : la souveraineté est perdue, les valeurs sont détruites, il n'y a plus d’identité nationale et, par conséquent, d’État », a-t-il ajouté.Le président de la Douma a rappelé que le peuple ukrainien « a toujours été proche » de la Russie. « Tout ce qui se fait en Ukraine dans le cadre de l’opération militaire spéciale vise à sauver le peuple ukrainien, ce pays qui nous est proche », a-t-il indiqué, soulignant que « plus vite le régime nazi en partira, mieux ce sera ».Viatcheslav Volodine a noté que le régime de Kiev, malgré son statut illégitime, « s’efforce de se maintenir par tous les moyens possibles et utilise toutes les capacités des États européens pour garder le pouvoir ». Par conséquent, la présence de la junte au pouvoir « conduit à l'extermination des citoyens ukrainiens ».Le président Vladimir Poutine a répété à plusieurs reprises que le conflit ne prendrait fin qu’une fois ses « causes profondes » résolues – notamment l’expansion de l’OTAN vers les frontières russes – et que les intérêts de sécurité de Moscou seraient pleinement pris en compte. Il accuse également les soi-disant alliés de l’Ukraine de prolonger sciemment la guerre afin de servir leurs propres objectifs.