La France fait face à une recrudescence préoccupante de la rougeole en 2025, avec 828 cas déclarés depuis janvier, contre 483 pour toute l'année 2024, selon Santé publique France. Bien que l’épidémie montre une tendance à la baisse depuis mai, elle a déjà causé deux décès chez des personnes immunodéprimées. 📊 #Rougeole en France : point de situation du 01/01/2025 au 31/08/2025 (données provisoires)➡️La recrudescence des cas observée depuis janvier est en phase de décroissance depuis le mois de mai. pic.twitter.com/hbLAvgJiDU— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) September 11, 2025Plus d’un tiers des patients ont dû être hospitalisés, dont douze en réanimation, et environ 10 % ont souffert de complications graves, telles que des pneumonies ou des encéphalites, pouvant entraîner des séquelles durables, voire la mort. Un phénomène qui s’étend en Occident Les nourrissons et jeunes enfants sont les plus touchés, suivis des jeunes adultes. Soixante-dix départements ont rapporté au moins un cas, avec des foyers épidémiques concentrés dans le Nord, les Bouches-du-Rhône, l’Aude, la Haute-Savoie et l’Isère. La rougeole, maladie hautement contagieuse, se propage par voie aérienne, provoquant fièvre, éruptions cutanées et troubles respiratoires. Dans les cas les plus sévères, elle peut entraîner des complications graves, comme une inflammation du cerveau.Cette résurgence ne se limite pas à la France. L’Europe et les États-Unis enregistrent également une augmentation des cas, avec une situation particulièrement critique aux États-Unis, où l’épidémie est la pire depuis plus de trente ans. Au Royaume-Uni, le décès d’un enfant en juillet 2025 a relancé les débats sur la nécessité de contrôler cette maladie. La rougeole touche particulièrement les populations vulnérables, notamment celles à risque de complications. Les autorités sanitaires soulignent l’urgence de mesures de prévention pour limiter la propagation et insiste notamment sur la vaccination. ✅Un rappel : la #vaccinationROR reste le meilleur moyen de se protéger et de protéger les personnes à risques,👉Plus d’infos sur https://t.co/FgpPMKti2L— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) September 11, 2025Les hospitalisations, fréquentes chez les jeunes, rappellent la gravité potentielle de cette maladie, qui peut frapper rapidement dans les zones à forte densité de population. Santé publique France appelle à une vigilance accrue, notamment dans les départements les plus affectés, pour identifier et isoler rapidement les cas. Cette épidémie reste un défi pour le système de santé.