Le Premier ministre népalais K. P. Sharma Oli a démissionné dans un contexte d'émeutes qui ont éclaté dans le pays, selon les médias locaux. Les participants aux émeutes antigouvernementales ont déclaré que le pays était désormais sous leur contrôle et ont appelé à la formation d'un nouveau gouvernement et à la tenue d'élections.Le 8 septembre, des manifestations de masse ont éclaté à Katmandou, la capitale du Népal, puis dans d'autres villes. Le lendemain, elles ont dégénéré en émeutes avec des affrontements avec la police. Les manifestants ont fait irruption dans le complexe gouvernemental. Ils ont pénétré dans la résidence du président et incendié les bâtiments du Parlement, de la Cour suprême, du siège du parti au pouvoir, le Congrès népalais, et la résidence de l'ancien Premier ministre. ❗️ Protesters Storm Nepal’s Parliament Building #Kathmandu#NepalGenZProtest#Nepalhttps://t.co/hzPLLWdueapic.twitter.com/EQdHE8KmMw— RT_India (@RT_India_news) September 9, 2025 Les manifestants ont ensuite attaqué le bureau du procureur général et le tribunal régional, d'où ils ont emporté des dossiers et les ont incendiés. La résidence de l'ancien Premier ministre Jhala Nath Khanal a également été touchée, blessant sa femme, qui est décédée de ses brûlures, selon Khabarhub. Selon les dernières informations, 22 personnes ont trouvé la mort et plus de 500 ont été blessées. L'armée népalaise a évacué les ministres de leurs résidences à l'aide d'hélicoptères. Bishnu Prasad Paudel, ministre des Finances, a été violemment agressé. Les manifestants ont également pénétré dans l'hôtel Hilton de Katmandou, au-dessus duquel de la fumée était visible par la suite. ❗️Hotel Inferno: Hilton TORCHED Amid Deadly Protests In #Kathmandu, #Nepalhttps://t.co/SRBrmQEJJHpic.twitter.com/NWGTPcQxyq— RT_India (@RT_India_news) September 9, 2025Au moins 1 500 détenus se sont échappés de la prison de Lalitpur, au sud de Katmandou. Khabarhub, citant des sources, a rapporté que la police avait abandonné ses postes de sécurité, permettant aux détenus de s'enfuir, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l'augmentation des risques pour la sécurité dans cette région.Des manifestations de masse ont éclaté au Népal après que le gouvernement népalais a interdit, à la fin de la semaine dernière, plusieurs grands réseaux sociaux tels que WhatsApp, YouTube, X, Reddit, LinkedIn, Facebook et Instagram pour avoir enfreint les règles d'enregistrement : les plateformes devaient notamment ouvrir des bureaux dans le pays, mais ne l'ont pas fait. Bien que les autorités népalaises aient levé l'interdiction après le début des troubles, les manifestations se sont poursuivies, les manifestants exigeant que les problèmes liés à la corruption soient résolus.Les médias locaux ont qualifié ces manifestations de « révolution de la génération Z », car ce sont principalement des jeunes qui y participent. Le Parti communiste d'opposition du Népal a qualifié la décision de bloquer les réseaux sociaux d'inacceptable, soulignant que le Premier ministre népalais était directement responsable de la situation dans le pays.