Le Hezbollah rend hommage à Hassan Nasrallah, un an après sa mort

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Ce 27 septembre, le Liban marque le premier anniversaire de la mort de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, tué le 27 septembre 2024 à 18h21 dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Cette attaque, qui a visé son QG dans le quartier de Dahiyeh, a été confirmée par le Hezbollah le 29 septembre 2024, marquant un tournant dans le conflit avec Israël, exacerbé par la guerre de 2024 terminée par un cessez-le-feu le 27 novembre. Hassan Nasrallah était leader du parti chiite depuis 1992.Depuis le 25 septembre, des milliers de partisans se sont rassemblés au niveau de la Corniche de Beyrouth, lieu emblématique de la capitale libanaise. Les manifestants ont même projeté le portrait de Hassan Nasrallah et Hashem Safieddine sur les murs de Raouché, en dépit des interdictions des autorités. En effet, le Premier ministre libanais, soutenu par l'Occident, Nawaf Salam, avait appelé le 22 septembre les services concernés à « interdire l'usage des lieux publics et touristiques sans autorisation ».Le Hezbollah remonté contre les autorités libanaisesL’assassinat, orchestré par une série de frappes israéliennes depuis le 17 septembre 2024 ayant décapité le commandement du Hezbollah, a laissé l’organisation affaiblie avec l'élimination quasi-systématique des leaders politiques et militaires du mouvement chiite libanais.Aujourd'hui, le Hezbollah doit se réinventer face à une décentralisation, la perte de son allié syrien depuis la chute de Bachar el-Assad et les pressions internes qui exigent le désarmement complet de l'organisation.En dépit de ce changement de paradigme, le Hezbollah tente de repartir de l'avant sous la direction de Naïm Qassem, son nouveau secrétaire général, en renforçant ses réseaux financiers et en s’appuyant sur l’Iran, tout en luttant contre les divisions internes et la désaffection de certains chiites.Les partisans du Hezbollah s'en prennent notamment au gouvernement libanais, l'accusant de faire le jeu d'Israël et de ne pas défendre les frontières du sud du pays. En effet, l'armée israélienne continue de stationner des troupes dans les parties méridionales du pays du Cèdre.