L’association SOS Chrétiens d’Orient, visée par une enquête pour complicité de crimes de guerre et contre l’humanité, dénonce une opération disproportionnée orchestrée par Mediapart, tout en réaffirmant son action caritative transparente au service des populations en détresse. 🔴 Les accusations orchestrées par Mediapart contre SOS Chrétiens d’Orient sont fausses et délirantes.Il y a cinq ans, @Mediapart lançait une véritable persécution, un harcèlement indigne contre SOS Chrétiens d’Orient, en publiant pas moins de quatre articles longs et fastidieux…— SOS Chrétiens d'Orient (@SOSCdOrient) September 27, 2025Des perquisitions d’ampleur ont été menées par les autorités françaises les 23 et 25 septembre.Une perquisition spectaculaire et controverséeEntre le 23 et le 25 septembre, l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH) a perquisitionné les bureaux de SOS Chrétiens d’Orient à Boulogne-Billancourt, Courbevoie et Paris, saisissant ordinateurs et livres de comptes. L’enquête préliminaire, ouverte en décembre 2020, cherche à déterminer si des dons collectés depuis 2016 ont pu financer des milices pro-Assad, accusées d’exactions par des ONG syriennes, selon Mediapart. Des perquisitions ont aussi visé des sociétés en Ille-et-Vilaine et en Essonne, sans garde à vue. Des membres, dont le président Charles de Meyer, ont été entendus en audition libre.Ce dernier a d’ailleurs déclaré sur le réseau social X : « Un des objectifs évidents de la campagne orchestrée par Mediapart et les réseaux Soros est de mettre SOS Chrétiens d’Orient en danger dans les médias arabes ». Un des objectifs évidents de la campagne orchestrée par Mediapart et les réseaux Soros est de mettre @SOSCdOrient en danger dans les médias arabes. Waël répond ici directement depuis la Syrie. Toute mon admiration pour son courage et son dévouement.https://t.co/I4Aqjvkw2h— Charles de Meyer (@chdemeyer) September 27, 2025Fondée en 2013, l’ONG catholique, active sur trois continents, revendique 3 300 volontaires, 400 000 bénéficiaires et 2 000 projets d’aide d’urgence, de reconstruction et d'éducation. En Syrie, elle a fourni matériel médical et vivres aux civils fuyant les islamistes, dans un contexte où la France minimisait la menace d’Al-Nosra. Le 24 septembre, Emmanuel Macron qui rejetait l’idée de toute forme de dialogue avec Bachar el-Assad, a chaudement salué l’ancien dirigeant jihadiste. 🚨🇫🇷 𝗙𝗟𝗔𝗦𝗛 𝗜𝗡𝗙𝗢 — Emmanuel Macron est apparu TRÈS AMICAL avec le leader syrien Ahmed al-Charaa, ancien commandant djihadiste connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Joulani.Le Président français lui a adressé une accolade chaleureuse et s’est même EXCUSÉ de l’avoir fait… pic.twitter.com/ITVuw4qyHm— Bastion (@BastionMediaFR) September 24, 2025Dans un communiqué, SOS Chrétiens d’Orient dénonce « les moyens disproportionnés » et des soupçons « délirants », affirmant une traçabilité totale de ses fonds, validée par des experts. Aucune question sur des crimes de guerre n’a été posée en audition, souligne l'organisation. Charles de Meyer déclare sur Radio Courtoisie : « Il faut s’imaginer le pognon que l’État met pour persécuter SOS Chrétiens d’Orient sur orchestration de Mediapart ! » 💥 "Il faut s’imaginer le pognon que l’État est en train de mettre pour persécuter SOS Chrétiens d’Orient sur orchestration de Mediapart !"🗣️ @chdemeyer de @SOSCdOrient dénonce les moyens démesurés du système politico-médiatique pour nuire à l’association👉 Pour nous soutenir… pic.twitter.com/lioNYUKh43— Ligne Droite • La matinale de RC (@Ligne__Droite) September 29, 2025Il dénonce par ailleurs « une affaire grotesque montée de toute pièce par Mediapart dans le seul but de nuire » et insiste : « Nous n’avons fait qu’œuvre de charité. La vérité montrera les objectifs nauséabonds de Mediapart ».Cette affaire, partie d’une enquête de Mediapart, fait écho à l’actualité judiciaire française dans laquelle l’ancien président Sarkozy est mis en cause également dans un dossier monté par le média de gauche.